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Des risques accrus avec le changement climatique

Des risques d’inondation importants

Galamus - © Terre Histoire

Un contexte climatique et un relief augmentant le risque, notamment en aval du territoire.

Le territoire, en climat méditerranéen, se caractérise par des épisodes pluvieux courts et très intenses généralement à l’automne.

Ils provoquent des inondations, dont certaines sont durablement gravées dans les mémoires.

Le relief accentué du territoire des Corbières-Fenouillèdes favorise des écoulements en crue de type torrentiel sur les parties amont du réseau, rapides, brutaux, avec des débits de pointe élevés qui vont ensuite s’étaler en submergeant les plaines situées en aval.

Un niveau de risques d’incendie élevé

Le climat méditerranéen, sec et chaud avec des vents violents, la végétation composée de forêts méditerranéennes et de garrigues inflammables et combustibles, le relief accentuant la sécheresse sur les versants exposés au Sud et la propagation ascendante sont 3 facteurs naturels de l’aléa incendie sur le PNR Corbières-Fenouillèdes.

L’étalement urbain et la déprise agricole mettent les zones habitées au contact des espaces inflammables. Par ailleurs, on constate que seuls 3 % des incendies ont une origine naturelle telle que la foudre.

2016, après l’incendie du Mont Tauch © BONETTO Marina

Le changement climatique a et aura des impacts significatifs sur :

  • le secteur agricole touché par la conjonction d’un besoin accru et d’une baisse prévisible de la ressource en eau ;
  • les écosystèmes très dépendants des apports d’eau, notamment les espaces forestiers et les habitats aquatiques ;
  • la vulnérabilité accrue du territoire au risque d’incendie (période de sécheresse plus longue) et d’inondations (événements pluvieux plus concentrés et plus violents), avec des conséquences sur tous les secteurs et activités (notamment sylvicoles et agricoles) ;
  • l’habitat soumis à de plus fortes chaleurs créant un inconfort thermique, peut générer des problèmes de santé pour la population, mais aussi en cas d’utilisation de climatisation, favoriser une augmentation des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) ;
  • l’hydroélectricité, importante sur le territoire, dont le potentiel pourrait diminuer.