Un territoire ressource pour les territoires de plaine : une situation de château d’eau
Ils représentent la principale ressource en eau des territoires de plaine à sa périphérie : Lézignanais au Nord, Plaine côtière entre Méditerranée et Corbières orientales au Nord-Est, Plaine du Roussillon et sillon du Fenouillèdes à l’Est. Sur sa bordure occidentale, les cours d’eau issus des Corbières alimentent le cours amont de l’Aude entre Quillan et Couiza.
L’histoire géologique a permis la formation de réserves souterraines. L’ensemble de la masse d’eau des Corbières orientales et du Fenouillèdes est classé en ressource majeure pour l’alimentation en eau potable au niveau départemental et régional.
- Une ressource à partager : que ce soit pour l’alimentation en eau potable ou l’irrigation, les besoins sont forts sur le territoire et à l’aval.
- La ressource souterraine est très sollicitée et ne suffit pas au besoin prioritaire de l’alimentation en eau potable en situation de sécheresse.
- L’amélioration de la connaissance du fonctionnement et des volumes des eaux souterraines est donc une nécessité première, malgré les nombreuses études déjà réalisées.
Un potentiel de production d’énergies renouvelables important et diversifié
La question de la production d’énergies renouvelables est au centre de débats forts sur le territoire et au niveau national.
Elle se situe au croisement de plusieurs préoccupations ou intérêts :
- la valorisation de ressources naturelles locales que sont le vent, le soleil, l’eau dont les eaux chaudes, le bois…
- la nécessaire transition énergétique à mettre en œuvre ou à poursuivre. La volonté actuelle de la Région Occitanie est de devenir la première Région à énergie positive d’Europe d’ici 2050 ;
- la recherche de nouveaux revenus pour les communes et communautés de communes, qui voient leurs ressources financières baisser ;
- la protection et la valorisation des paysages, des patrimoines naturels et historiques ;
- le développement des différentes filières économiques créatrices d’activités et d’emplois (tourisme, agriculture, sylviculture, ENRs…) doit aboutir à une cohérence territoriale la plus largement partagée.